"Monsieur Guyonvarch, j'ai rendez-vous demain à la banque, vous pensez que ça va passer ?"
Cette question, je l'entends au moins 3 fois par semaine. Et à chaque fois, je réponds la même chose :
"Trop tard pour se poser la question !"
Car voyez-vous, quand vous poussez la porte de votre banquier, le verdict est déjà écrit.
Pas dans les étoiles, mais dans votre dossier.
Et ce dossier, il suit des règles précises que 90% des entrepreneurs ignorent.
Alors aujourd'hui, terminé les rendez-vous bancaires "à l'aveugle". Je vais vous révéler exactement comment les banques évaluent votre dossier et, surtout, comment vous auto-évaluer pour maximiser vos chances.
Mensonge n°1 : "Nous étudions chaque dossier au cas par cas"
Faux ! Les banques utilisent des grilles d'évaluation standardisées.
Votre conseiller n'a qu'une marge de manœuvre limitée.
La réalité ?
Votre dossier passe d'abord par un algorithme de scoring.
Mensonge n°2 : "L'apport personnel n'est qu'un critère parmi d'autres"
Re-faux ! L'apport personnel est LE critère décisif.
En-dessous du seuil minimum (qui varie selon votre secteur),
c'est refus automatique. Point final.
Mensonge n°3 : "Nous soutenons l'entrepreneuriat"
Parlons-en !
Les banques adorent les entrepreneurs... qui ont déjà réussi.
Pour les créateurs, c'est une autre histoire.
Ils vous voient comme un risque, pas comme une opportunité.
Notre outil va plus loin que les simulateurs basiques. Il reproduit la logique réelle des banques et vous donne un verdict honnête sur vos chances.
Étape 1 : Soyez Honnête
Ne trichez pas sur vos chiffres. L'outil est fait pour vous alerter, pas pour vous rassurer faussement.
Étape 2 : Testez Plusieurs Scénarios
Étape 3 : Analysez les Recommandations
Chaque point d'amélioration suggéré peut faire gagner 10-20% de chances. Ne les négligez pas !
Laissez-moi vous raconter l'histoire de Sandrine. Consultante en RH, elle voulait créer son cabinet.
Premier rendez-vous bancaire : refus cinglant:
"Madame, création d'entreprise, secteur concurrentiel, pas assez d'apport."
Nous avons retravaillé son dossier ensemble :
Résultat ? Accord à 1,9% sur 7 ans dans la même banque, 3 mois plus tard !
La différence ? Nous avions utilisé leur propre grille d'évaluation avant de retourner les voir.
Ne dites jamais "création" si vous pouvez dire "développement". Vous avez quelques clients en freelance ? C'est du développement d'activité. Vous avez testé votre concept ? Ce n'est plus de la création pure.
Évitez les secteurs "fourre-tout". Plutôt que "consulting", dites "conseil en transformation digitale". Plutôt que "e-commerce", précisez "vente en ligne de produits bio français".
Mobilisez TOUT ce qui peut l'être :
Même indirecte, toute expérience compte :
Ne vous limitez pas à la caution personnelle :
Le moment compte énormément :
Toutes les banques ne se valent pas :
Les banques parlent entre elles. Un refus dans une banque peut vous fermer des portes ailleurs. Ne tentez qu'avec un dossier optimisé.
Votre demande d'emprunt + votre apport doivent correspondre exactement à votre besoin total. Un écart, même petit, fait tilt.
Ce n'est pas "juste un document". C'est votre crédibilité sur papier. Un business plan bâclé = entrepreneur bâclé.
Le coût peut doubler votre taux effectif.
Négociez-la avant de signer, pas après.
1. La réassurance
Il ne veut pas d'aventuriers, il veut des entrepreneurs sérieux qui ont pensé à tout.
2. La prévisibilité
Votre projet doit être compréhensible en 5 minutes. Complexe = risqué = refus.
3. La sortie de secours
En cas de problème, comment récupère-t-il son argent ? Vos garanties sont sa police d'assurance.
Le Pitch de 2 Minutes
"Je suis [profil], avec [X] années d'expérience en [domaine]. Je développe [activité] sur le marché [précis] avec un besoin de [montant] pour [objectif mesurable]. Mon apport de [%] démontre mon engagement."
Les 3 documents indispensables
Maintenant que vous connaissez les règles du jeu, vous avez deux options :
En 15 ans, j'ai aidé plus de 300 entrepreneurs à obtenir leur financement. Certains avaient essuyé des refus, d'autres n'osaient même pas essayer. Le point commun de ceux qui ont réussi ? Ils ont préparé leur dossier comme on prépare un entretien d'embauche : méthodiquement.
Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté et éviter les erreurs qui coûtent cher, parlons-en lors d'un échange de 30 minutes.
Je vous expliquerai exactement comment construire le dossier que les banques s'arrachent.
À retenir : Les banques ne jugent pas votre talent d'entrepreneur, elles évaluent votre dossier selon des critères précis.
Connaître ces critères et les optimiser, c'est la différence entre un "oui" et un "non".
Maintenant, vous savez. À vous de jouer intelligemment !
Laurent Guyonvarch accompagne depuis plus de 15 ans des entrepreneurs dans la structuration financière de leur projet. Fort de sa propre expérience de créateur d'entreprise et de son expertise en stratégie commerciale, il aide les porteurs de projet à optimiser leur structure de financement pour maximiser leurs chances de réussite.