Se poser les bonnes questions

Êtes-vous sûr de vous poser les bonnes questions?

Poser les bonnes questions. Les vraies raisons pour lesquelles vous feriez appel à un coach dans le cadre de votre projet d’entreprise

Prendre une décision n’est jamais facile. Pourtant, 10 ou 50 fois dans la journée sans nous en rendre compte nous prenons des décisions, faciles ou importantes, douloureuses ou sources de grandes joies. 

Mais prendre comment prendre la bonne décision? Pensez-vous faire les bons choix? Comment s’y prendre? Y-avait-il de meilleures solutions à ce problème? Peut-être est-ce le bon moment de se poser les bonnes questions. 

On vous propose 5 minutes de prise de recul. Le temps de lire cet article! 

1/LES SOLUTIONS QUE TOUT LE MONDE CONNAIT

Dans notre vie autant personnelle que professionnelle nous recherchons tous la meilleure solution à nos problèmes. La solution est toujours rassurante et nous confirme dans notre existence. C’est pour cela qu’elle est si séduisante. Mais il y a un certain type de solutions qui nous desservent plus qu’elles nous servent. Et ne rajoutent rien à notre questionnement. 

Les solutions conventionnelles: 

Comme tous les êtres humains, nous sommes autant des êtres sociaux que des individus. Alors pour confirmer notre sentiment d’appartenance, nous faisons très attention à notre environnement et ce qui se passe autour de nous. Peut-être même trop quelquefois. La solution conventionnelle est celle apportée par les autres ou la société, votre famille ou vos amis. Mais dans tous les cas, elle ne nous appartient pas. 

Vous reprenez plutôt à votre compte ce bout de solution et vous l’appliquez à votre propre problématique comme un sparadrap pour colmater le manque d’idée, d’alternative ou de choix. Le problème: c’est que la greffe ne prend pas toujours. Quelquefois une solution qui fonctionne pour l’un ne fonctionne pas pour l’autre. On perçoit par exemple cette tendance à l’imitation dans le monde économique où des entreprises s’imitent les unes sur les autres par manque de vision et d’identité…

Les solutions de complaisance: 

Nous avons tous utilisé ce type de solution. C’est quoi une solution de complaisance? C’est une solution qui n’en est pas une. Par exemple, j’ai un problème avec un de mes salariés qui n’obéit pas à mes directives. Comme je ne veux pas lui faire face (je n’aime pas les conflits), j’essaie de l’éviter ou je lui donne des missions où il n’aura aucune responsabilité. Mais ai-je vraiment affronté le problème?

La solution de complaisance permet de se rassurer avec une prise de décision à mi-chemin mais qui n’est pas tenable à plus long terme. Le problème n’est pas réglé et ne va cesser d’empirer avec le temps. 

On pourrait ranger dans la même catégorie les personnes qui font un emprunt pour résoudre leur difficultés financière. Au lieu de prendre le mal à la racine, la situation, par un effet de boule de neige, ne va cesser d’empirer, quelquefois de façon dramatique. 

Les solutions irrationnelles ou biais cognitifs:

Le concept de biais cognitif a été introduit par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles qui amenaient à l’échec dans la prise de décision. Ils en ont dénombre un grands nombre. Voici quelques exemples:

  • L’aversion de la dépossession (ou effet de dotation) désigne une tendance à attribuer une plus grande valeur à un objet que l’on possède qu’à un même objet que l’on ne possède pas. Ainsi, le propriétaire d’une maison pourrait estimer la valeur de celle-ci comme étant plus élevée que ce qu’il serait disposé à payer pour une maison équivalente.
  • Le biais de faux consensus est la tendance à croire que les autres sont d’accord avec nous plus qu’ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d’opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes. Ainsi, des groupes politiques ou religieux peuvent avoir l’impression d’avoir un plus grand soutien qu’ils ne l’ont en réalité.
  • Le biais d’attribution: En observant le DRH qui s’emporte lors d’une réunion, vous risquez d’en déduire qu’il est susceptible, irritable, colérique, sans mesurer que cette rencontre se déroule dans un climat de stress car elle annonce une vaste réorganisation. L’enjeu est donc majeur pour ce DRH en première ligne, qui a peut-être mal dormi...

Ces raccourcis mentaux sont fondés sur des stéréotypes. Il n’est bien sûr pas facile d’en être conscient mais la prise de recul par rapport à nos croyances ne peut être que bénéfique. Si la question des biais cognitif vous intéresse je vous conseille ce lien qui répertorie les principaux biais cognitifs. 

2/ LA BONNE QUESTION OU LES CRITERES DE CHOIX

La question et la force du silence:

Un jour un des disciples de Krishnamurti vient le voir pour lui apprendre la nouvelle de son prochain mariage. Le disciple est joyeux et dit au sage indien qu’il s’agit du plus beau jour de sa vie. Le sage ne répond pas et garde le silence. 

Le futur époux est interloqué et lui demande s’il y voit un inconvénient dans ce mariage. Le sage ne répond pas. 

Le disciple lui avoue alors qu’il n’est plus certain de ses sentiments envers la future mariée. Pas de réponse. 

Le futur époux se met alors à genoux et supplie au sage de répondre. Il se met alors à pleurer et lui avoue qu’en fait il n’aime pas la femme qui lui est promise et que c’est sa famille qui ‘a forcé à prendre cette décision. Krishnamurti lui répond alors qu’il a maintenant sa réponse et que c’est à lui seul de prendre sa décision. 

Pourquoi avoir pris cette exemple? Je souhaitais simplement vous montrer que les vraies questions peuvent provenir d’un silence que l’on fait en soi pour parer à la peur et pour éloigner le bruit de toutes les solutions qui pourraient ne pas vous convenir. Les vraies réponses sont en vous et personne ne peut y répondre à votre place mais seulement vous aider à les révéler. 

Une facette du problème n’est pas TOUT le problème

Pourquoi y-a-t-il des joueurs de football plus talentueux que d’autres. En fait une étude a été établie selon laquelle les plus grand joueurs avaient un champs de vision plus large et donc pouvaient transmettre des passes parfaites à leurs coéquipiers. En fait, ce qui différentie un jouer talentueux d’un autre c’ést sa capacité à intégrer une grande partie du terrain de jeux dans son champs de vision. 

Si on devait corroborer cet exemple à notre question sur la prise de décision, on pourrait en déduire qu’il est impossible de maîtriser un problème dans sa globalité et que tenter de le faire est voué à l’échec. Alors comment faire? Avant de vous donner ma conclusion je voudrais juste insister sur un dernier point. 

La perception de votre succès

Finalement, on souhaite prendre une bonne décision car chacun de nous a ses propres objectifs de vie professionnels et personnels. Mais qu’en est-il vraiment de la perception de votre réussite?

CAS N°1: Votre entreprise est florissante mais vos clients sont exigeants, et on imagine que vous êtes à leur merci car disponible à tout moment. Vous avez réussi votre vie professionnelle mais votre vie personnelle n’est pas épanouie. Votre équilibre est-il complet?

CAS N°2: Votre travail vous permets de gagner confortablement votre vie, vous êtes épanoui au niveau personnel. Tout paraît donc pour le mieux. Pourtant votre travail nous vous fait pas vibrer et vous avez perdu le sens de chaque jour qui passe.

CAS N°3: Stabilisé au niveau personnel, vous vous êtes lancé dans l’entrepreneuriat mais vous n’avez pas mesuré tous  les risques que cela demandait. Vous vous rendez compte que vous n’étiez pas prêt et qu’il est difficile de revenir en arrière. 

Ces trois cas, qu’ont-ils en commun? En fait, on peut constater qu’à chaque fois il y a un déséquilibre. Prendre la bonne décision c’est donc trouver le BON AJUSTEMENT entre différents critères que nous allons voir ensemble. 

Les trois critères qu’il vous faut pour savoir si vous prenez la bonne décision

CRITERE N°1: CE QUI VOUS FAIT VIBRER/ VOTRE COEUR

Malgré la critique, la pression sociale, la simple logique qui voudrait que l’on fasse un choix raisonnable, on doit d’abord choisir avec le coeur. Beaucoup d’entre nous oublient le coeur et gâchent leur vie en faisant des choix qui ne les font pas vibrer, font des études qu’ils n’aiment pas ou une profession où ils s’ennuient. Pourtant, le matin, ce qui doit vous faire lever du lit, c’est bien le fait d’être passionné par ce que vous faîte. C’est ce qui vous centre et vous donne l’énergie de prendre les bonnes décisions. Même si elles paraissent à contre-courant, improvisées et hâtives pour vos collègues ou votre famille. 

CRITERE N°2: CE QUI VOUS CORRESPOND/VOTRE VISION

C’est bien beau, pourriez-vous me dire, de se lancer en écoutant ses sentiments, mais est-ce que l’on ne va pas se tromper? Eh bien oui vous avez raison, il faut écouter son intuition mais aussi comprendre si en faisant cette action cela va vous faire avancer à long terme. En rajoutant la notion d’objectif, vous mettez en place des jalons sur le chemin de votre succès. Ainsi chaque décision que vous prenez doit entrer dans le périmètre de votre vision et de votre projection dans le futur. Une action qui n’entre pas dans ce champ, pourquoi alors perdre son temps avec?

CRITERE N’3: CE QUI EST REALISTE/ VOS ALTERNATIVES

Une fois encore vous pourriez me dire qu’avoir des objectifs mais ce peut être risqué. En fait, c’est la raison pour laquelle il est important de réfléchir en termes d’alternative. Si je fait ce choix puis-je trouver une sortie honorable? Ai-je mis en place un plan B ou un plan C qui me permette de ne pas avoir un seul mais plusieurs axes de réflexion. En mesurant votre prise de décision, en comprenant l’impact de ses conséquences et les alternatives possibles cela vous donne plus de chance pour que les décisions que vous preniez soient les bonnes. 

EN CONCLUSION

Faire des choix s’avère quelquefois difficile et douloureux. En fait, dans la notion de choix il y a la question de la perte qui entre en jeu. En faisant un choix, on accepte de perdre une partie de ses souhaits et de ses désirs. Dans le coaching que je propose, j’aide chacun à trouver son propre centre, celui qui le fait vibrer, qui correspond à ses objectifs et à ses valeurs et qui est réaliste. 

Pour trouver les bonnes réponses il faut poser les bonnes questions. Mais les vraies questions tournent toujours autour de ces deux éléments fondamentaux que sont l’ACCEPTATION et le CHANGEMENT.  

Il est très difficile de se centrer seul, ou alors vous prendrez beaucoup de temps. Chacun de nous est irrationnel dans ses décisions, ses sentiments et ses jugements de valeur.

C’est la raison pour laquelle le coaching est tant efficace. Il vous décolle de vous-même, pour vous faire percevoir des zones d’ombre (et d’opportunité) dont vous n’aviez pas pressenti l’existence. 

Laisser un commentaire